10 bonnes raisons de ne pas voyager au Québec en 2019
En ce début d’année 2019, vous avez probablement pris une tonne de nouvelles résolutions, dont celle de partir en voyage au Québec.
Si c’est le cas et que vous comptez vous rendre dans la Belle Province, assurez-vous de lire cet article avant de débuter les préparatifs.
Quelques-uns parmi vous changeront malheureusement d'avis...
#1. Vous vous sentez obligé de revenir plusieurs fois
Toutes les saisons sont bonnes pour voyager au Québec !
Printemps
Certes, le printemps n’est pas tout à fait la saison à prioriser. En revanche, plusieurs activités sont exclusives à cette période de l’année :
- Se sucrer le bec dans une authentique cabane à sucre québécoise
- Passer le week-end à Ottawa pour profiter du festival des tulipes
- Observer la migration des oies blanches sur le littoral du Saint-Laurent
- Pratiquer le « ski de printemps » dans les nombreuses stations de ski du Québec
Été
L’été, les possibilités sont infinies !
- Observer les baleines à Tadoussac
- Déguster des guimauves grillées sur feu de camp
- Séjourner dans une pourvoirie pour s’initier à la pêche
- Partir en kayak à la rencontre des phoques au parc national de Forillon
- Se prélasser sur le bord d’une de nos nombreuses plages
Automne
L’automne vous en mettra plein la vue avec son fameux Été indien. C’est aussi la saison idéale pour faire des activités de plein air, puisqu’il ne fait ni trop chaud, ni trop froid.
- Faire des randonnées au cœur de la forêt québécoise
- Survoler en hélicoptère les magnifiques panoramas des Laurentides
- Monter au sommet du parc du Mont-Royal pour profiter d’une des plus belles vues montréalaises
- S’initier au canotage, l’activité de prédilection des Québécois
- Parcourir la Route des Vins, réputée pour ses nombreux arrêts gourmands
Hiver
Quand on s’habille chaudement, l’hiver est la saison idéale pour sortir jouer dehors et faire des activités qui sortent des sentiers battus !
- Parcourir l’arrière-pays du fjord du Saguenay sur des conditions de neige imbattables
- Jouer au musher et prendre d’assaut les chemins enneigés sous les aboiements des chiens
- Boire un chocolat chaud devant un feu de foyer
- Jouer au hockey sur un lac gelé
- S’offrir une escapade aux impressionnantes chutes du Niagara sur fond blanc
Avec une aussi grande variété de paysages qui changent selon le climat, vous n’aurez qu’une seule envie : revenir nous voir, encore et encore…
Et ça peut devenir franchement lourd de toujours avoir envie de voyager.
#2. Le Québec n’est pas très riche en histoire
Quand on pense à un voyage culturel et historique, le Québec n’est évidemment pas une destination qui se démarque.
Quel amateur d’histoire voudrait bien :
- Se balader sur le site d’une bataille entre les régimes coloniaux français et anglais.
- Découvrir les traditions des peuples autochtones, qui furent les premiers habitants du pays.
- Participer à des reconstitutions historiques présentées par des comédiens en costume d’époque.
- Se vanter à ses pairs d’avoir mis les pieds à l’endroit que l’on surnomme le « berceau de la francophonie ».
- Faire une location de voiture à Montréal et partir en road trip sur le « Chemin du Roy », une route historique qui présente la richesse du patrimoine de l’histoire de la Nouvelle-France.
Soyons honnêtes, on n’a pas grand-chose à offrir pour les petits curieux.
Privilégiez plutôt l’exploration du Vieux Continent.
#3. Jouer dehors irrite vos poumons habitués à la pollution de la ville
En plus de réduire l’anxiété et le stress, sortir jouer dehors améliore la qualité du sommeil et augmente la bonne humeur.
Chez nous, on adore passer du temps dehors. Vous vous dites probablement que c’est normal, quand on vit dans le 3e pays au monde où l’air est le plus pur.
Vous avez raison.
Que ce soit au sommet d’une montagne, au beau milieu d’un lac isolé, ou encore lors d'un week-end de camping, nos poumons de Canadiens sont habitués à recevoir de grandes bouffées d’air frais.
Pas les vôtres, mais rassurez-vous, on comprend.
Ce serait difficile d’être autrement quand on sait que cette année, Paris a battu son pire record depuis 2013, relatif à la pollution à l’ozone.
#4. La cuisine québécoise est trop copieuse
Poutine, sirop d’érable, fèves au lard, cipaille, smoked meat, pouding chômeur, tourtière, queue de castor…
En voyageant au Québec, vous courrez le risque de vous bourrer la panse… Et donc de souffrir de quelques épisodes de ballonnements.
Sans parler de toutes nos bières de microbrasseries, des cidres, de nos spiritueux qui volent la vedette partout dans le monde, etc.
Restez loin du vice, car vous pourriez avoir de la difficulté à être raisonnable devant toutes ces bonnes choses.
#5. Vous avez une peur bleue des animaux
Attention, vous risquez de croiser une grande variété d’animaux sauvages durant votre séjour :
- L’ingénieux castor, que l’on peut aussi bien voir dans l’eau que sur la terre
- Le cerf de Virginie, le plus répandu de tous les gros animaux nord-américains
- Le caribou, particulièrement si vous vous rendez dans le parc de la Gaspésie
- L’orignal, le plus impressionnant des cervidés
- L’ours noir, en train de se goinfrer de bleuets
- L’écureuil gris, n’oubliez pas de prévoir une carte mémoire supplémentaire pour votre appareil-photo
- Le raton laveur, probablement en surpoids et installé au sommet du Mont-Royal
- La baleine et autre cétacé
Ici, c’est vraiment le paradis pour les amoureux de la faune… Et l’enfer pour les autres.
#6. La barrière de langue vous rebute
Théoriquement, nous parlons la même langue. Mais en pratique, le français québécois ne ressemble en rien au français de France.
La définition de plusieurs mots change, et la majorité de nos expressions québécoises n’ont ni queue ni tête.
En plus, nous jurons. En fait, on sacre. Et pour compliquer les choses, nous transformons ces vilains mots en verbe, puis en adverbe, puis en adjectif.
Et puis nous avons d’étranges tics de langage, comme l’ajout d’un deuxième « tu » lorsqu’on pose une question.
« Il fait frette en maudit, l’asphalte est crissement glissante, je capote. Tu penses-tu que mon char peut rester pris dans un banc d’neige ? »
Sans oublier notre accent, qui varie d’une région à l’autre juste pour compliquer les choses.
Bref, c’est à ne rien y comprendre pour vous, cousins Français !
#7. Les gens sympathiques vous exaspèrent
Les Québécois sont extrêmement chaleureux. Nous aimons beaucoup jaser de tout et de rien, raconter des histoires et rire fort.
Nous accueillons les voyageurs comme des amis de longue date, et on adore faire visiter nos petits coins de pays.
Si vous marchez dans la rue et que vous semblez perdu, il y a de fortes chances qu’on vous demande si vous avez besoin d’aide.
On risque même de vous sourire si on vous croise dans un sentier de randonnée. Comme ça, sans raison… Juste pour le fun.
Quand on n’a pas l’habitude, toute cette gentillesse peut rapidement tomber sur les nerfs.
#8. Les grands espaces vous font perdre la tête
Le Canada est le deuxième pays le plus vaste au monde, et le Québec est la province canadienne ayant la plus grande superficie avec plus de 1 667 000 km2.
Avec seulement 8 millions d’habitants, on a de la place en masse !
Ça, ça veut dire que la France pourrait entrer 3 fois dans le Québec et amener avec elle ses 67 millions d’habitants.
Avec tout cet espace, ce n’est pas étonnant que nous ayons des dizaines de parcs nationaux, de réserves et d’aires protégées, tous plus vastes les uns que les autres.
L’immensité du territoire peut rapidement devenir une source d’anxiété.
#9. Vous trouvez le terme « merveilles de la nature » surutilisé
Nombreux sont les guides touristiques, blogueurs et reporters qui s’entendent pour dire que le Québec regorge de merveilles naturelles.
Par exemple :
- Le sentier de l’Acropole-des-Draveurs à Charlevoix
- Le spectaculaire fjord du Saguenay
- L’emblématique rocher Percé en Gaspésie
- Les chutes Waber du parc de la Mauricie
- La vallée glaciaire du parc de la Jacques-Cartier
Il y a aussi le phénomène de l’Été indien, qui a le pouvoir de transformer n’importe quel panorama en paysage de carte postale.
Ou encore, les couchers de soleil du Bas-St-Laurent, considérés comme les deuxièmes plus beaux au monde après ceux d’Hawaï.
Mais vous, chers globe-trotters, il vous en faut plus que ça pour être impressionné.
#10. Trop de festivals, c’est comme pas assez…
C’est bien connu, tout est dans la balance et l’exagération peut rapidement devenir un irritant.
Au Québec, ce ne sont pas les festivals qui manquent. Au contraire, il y en a tout le temps.
Pire, il y en a partout !
En fait, à l’heure où on se parle, on en compte plus de 532 à travers la province.
Il y a donc de bonnes chances que vous en croisiez un ou plusieurs durant votre périple au Québec, ce qui pourrait vous amener à rencontrer beaucoup de gens intéressants et/ou sur le party.
Et vous, quelle est votre raison pour ne pas partir en vacances au Canada cette année ?
N’hésitez pas à vous exprimer dans la zone commentaires ci-dessous.
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