10 choses à ne pas faire au Canada en 2017
Vous prévoyez un voyage au Canada en 2017 ? Quel excellent timing !
En effet, la prochaine année promet d’être très favorable pour les voyageurs qui désirent partir à la découverte de notre beau pays.
Toutefois, pour être certaine que votre séjour se déroule à merveille, j’ai préparé pour vous la liste de 10 choses à ne pas faire au Canada.
#1. Oublier de commander votre carte d'entrée Découverte
Si vous prévoyez voyager au Canada en 2017, ne passez surtout pas à côté de cette belle offre !
En effet, à l’occasion du 150ème anniversaire du Canada, la carte d’entrée « Découverte 2017 » permettra d’accéder sans frais toute l’année aux parcs nationaux, lieux historiques et aires marines de conservation qui sont gérés par Parcs Canada.
Assurez-vous simplement de commander votre carte avant votre départ. Que vous voyagiez en couple, en famille ou entre amis, une seule carte par véhicule vous suffira.
Sachez que les voyageurs ayant réservé un road trip avec Authentik Canada recevront automatiquement une carte « Découverte 2017 » à même leur carnet de voyage. On pense à tout pour nos invités !
Nos grands espaces vous attendent !
#2. Partir à l'aventure sans chasse-moustiques
Les moustiques sont la grande terreur de nos amis européens.
Ils n’ont jamais littéralement dévoré quelqu’un, mais je dois vous avouer qu’ils peuvent être plutôt désagréables, surtout durant le mois de juin. Bien entendu, ils sont présents tout l’été mais le nombre diminue graduellement avec l’arrivée des grandes chaleurs.
Il existe plusieurs trucs pour se protéger, dont l’utilisation d’un bon chasse-moustiques. Je vous prévient tout de suite, les lotions européennes ne sont pas efficaces chez nous. Vous devez absolument vous procurez un répulsif canadien à base de DEET. Pensez donc à faire un petit arrêt à la pharmacie une fois au Canada.
Conseil : Je vous recommande fortement d’opter pour un répulsif de marque Muskol ou Watkins. Avec ça, vous serez équipé pour profiter au maximum de notre belle nature.
#3. Payer pour du sirop de poteau
Au Canada, nos forêts sont remplies d’une grande diversité d’espèces d’érables.
D’ailleurs, la feuille d’érable à sucre est un des emblèmes du Canada. Et, selon les spécialistes, c’est au Québec qu’on peut déguster le meilleur sirop.
Pour obtenir le fameux sirop d’érable, il suffit de faire bouillir la sève récoltée à partir d’une entaille faite dans l’arbre. Ce procédé sert à faire augmenter le taux de sucre. Approximativement 40 litres de sève sont nécessaires pour produire un litre de sirop, ce qui explique le coût relativement élevé de ce produit.
Attention de ne pas vous faire avoir avec ce qu’on appelle du « sirop de poteau » ou « de table ». Ce dernier est fait à base de maïs et est souvent servi dans les restaurants pour imiter le sirop d’érable afin de réduire les coûts.
Conseil : Pour déguster un bon sirop, rendez-vous dans une cabane à sucre recommandée ou encore, encouragez nos producteurs locaux en vous procurant une bonne conserve que vous pourrez ramener chez-vous.
#4. Parler anglais à quelqu'un qui a un fort accent québécois
Les québécois sont très attachés à la langue française.
Ceci dit, ici comme partout sur la planète, les accents diffèrent d’une région à l’autre. Je suis persuadée qu’un Marseillais n’a pas le même accent qu’un Parisien, pas vrai ? C’est la même chose chez nous. D’ailleurs, à ce jour, les Montréalais et les habitants de la ville de Québec ne s’entendent pas encore sur la prononciation du mot ‹‹ baleine ››.
Dans certaines régions, les accents sont particulièrement prononcés. Je pense par exemple à l’accent gaspésien ou encore à celui du Saguenay-Lac-St-Jean. Tendez l’oreille, vous tomberez vite sous le charme.
Dans tous les cas, ne faites pas l’erreur de répondre en anglais à un francophone. L’accent québécois sera peut-être un peu déstabilisant, mais je vous assure qu’avec un peu d’efforts, vous arriverez à déchiffrer ce que votre interlocuteur est en train de vous dire !
Conseil : Ne comparez pas le français québécois avec le français de chez vous. Essayez plutôt de vous imprégner de nos particularités linguistiques le temps de votre séjour.
#5. Manger une poutine avec du fromage râpé
La poutine est un met typiquement québécois et les gens de chez nous en raffolent.
Le plat est constitué de frites et de fromage « couic-couic », le tout recouvert d’une sauce brune.
Drôle de nom pour un fromage, non ? En fait, c’est du fromage Cheddar frais que l’on appelle communément du fromage en grains ou en crottes puisqu’il n’a pas subi de pressage. L’expression « fromage couic-couic » vient du fait qu’il fait un drôle de bruit sous la dent.
Quelques restaurateurs essaient d’innover ou de se débrouiller avec les moyens du bord et mettent plutôt du fromage râpé sur le dessus de la poutine. Quelle erreur ! Faites-moi confiance, changez de restaurant.
Conseil : À mon avis, on trouve les meilleures poutines dans les casse-croûtes en régions. N’hésitez pas à vous arrêter sur la route, même si l’aspect extérieur du restaurant ne vous semble pas très inspirant. Sinon, à Montréal, les restaurants de fast-food la Belle Province et Lafleur en font aussi de très bonnes, mais pour la meilleure des meilleures, rendez-vous à La Banquise.
#6. Passer à côté des festivités du 375ème anniversaire de Montréal
Partout dans le monde, la grande métropole est reconnue comme étant une ville de festivals, été comme hiver.
En 2017, en plus du 150ème anniversaire du Canada, les québécois célébreront le 375ème anniversaire de la ville de Montréal. Pour l’occasion, plusieurs événements auront lieu au courant de l’année, certains gratuits et d’autres non.
#7. Laisser votre permis de conduire à la maison
Cette erreur pourrait avoir de grosses conséquences sur votre séjour au Canada.
En effet, sans un permis de conduire valide et une carte bancaire au même nom, il est impossible de prendre en charge une voiture de location. Ici, les loueurs sont extrêmement stricts.
Aussi à titre informatif, sachez qu’un permis international (non-obligatoire au Canada) ne remplace en aucun cas un permis de conduire officiel.
Conseil : Avant de partir, faites-vous une liste de voyage. De cette manière, vous serez assuré de ne rien oublier.
#8. Vous offusquer de ne pas vous faire répondre en français à l'extérieur du Québec
Le Québec est la seule province canadienne où le français est la langue officielle et même si le Canada est un pays bilingue, très peu de Canadiens le sont.
Lorsque vous partez à la découverte des chutes du Niagara, il est important de garder en tête que l’anglais est la langue maternelle de 70% des habitants de la province de l’Ontario.
Même chose dans l’Ouest canadien alors que 98% des habitants de l’Alberta et de la Colombie-Britannique sont anglophones.
Dans tous les cas, les Canadiens sont réputés pour être très sympathiques. Soyez assurés que si votre interlocuteur vous répond dans la langue de Shakespeare, c’est tout simplement parce qu’il ne maîtrise pas le français.
Conseil : Ne laissez surtout pas la barrière de la langue vous empêcher d’aller vers les locaux. Procurez-vous plutôt un dictionnaire français-anglais et sortez votre plus bel accent.
#9. Donner à manger aux écureuils
Quel touriste européen en voyage au Canada n’a pas une photo d’écureuil quelque part dans son téléphone ?
Bien qu’ils soient mignons, il est interdit de les nourrir. En effet, ce sont des animaux sauvages qui se nourrissent majoritairement de samares, de champignons, de noisettes et d’insectes. En leur fournissant de la nourriture, vous encouragez leur dépendance à l’humain et leur faites perdre leur instinct de survie.
De plus, sachez que la ville de Montréal considère les écureuils comme étant des parasites tellement ils sont nombreux. Comme certains sont porteurs de maladies, il est préférable de ne pas les encourager à s’approcher davantage des gens.
Conseil : Surveillez votre sandwich si vous décidez de pique-niquer au parc du Mont-Royal. Les écureuils sont rapides, agiles et… voleurs.
#10. Oublier de donner du pourboire au restaurant
Au Canada, nous avons l’habitude de laisser un pourboire équivalent à 15% minimum du total de la facture, avant les taxes.
Je suis d’accord qu’il n’est pas toujours facile de calculer le bon montant à laisser. Si vous payez par carte bancaire, vous pourrez, la majorité du temps, sélectionner le pourcentage de pourboire que vous désirez inclure au montant total. Ce mode de paiement vous facilitera la vie.
Si le service reçu dépassait vos attentes, n’hésitez pas à laisser un peu plus que le minimum. Votre serveur appréciera énormément votre geste.
Conseil : En plus du restaurant, nous avons aussi l’habitude de laisser un pourboire dans les bars, les taxis, les hôtels (femme de chambre et bagagiste) et au salon de coiffure. Si vous hésitez sur le montant, mieux vaut poser la question à un membre du personnel, qui sera très heureux de vous renseigner.
Voilà !
Vous êtes maintenant prêts à voyager chez nous !
Et vous, qu’auriez-vous ajouté à ce top 10 des choses à ne pas faire au Canada ?
N’hésitez pas à vous exprimer dans la zone commentaires ci-dessous.
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